Cet ouvrage parcourt près de deux siècles d’expériences d’enfermement, de mobilité et d’enracinement hors de l’île au cours desquels une identité autochtone a pris forme. L’auteur montre de quelle manière cette société – après avoir connu de violentes déportations – a su renaître localement et dans la diaspora dès la deuxième moitié du xixe siècle, et comment ces expériences se sont poursuivies dans le temps, aboutissant à la mise en place d’une nouvelle identité rapanui au xxie siècle que les habitants de l’île qualifient de « polynésienne », « mā‘ori » ou encore « mā‘ohi ».